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L'Apocalypse, c'est le temps de la Révélation, APO-KALYPSE
est formé du verbe Apo/lever et du mot Kalupsa/le voile. Apocalypse,
c'est tout simplement lever le voile sur notre ignorance. Dans cette
optique, depuis plus de vingt ans, je recherche la Théopolis
de Dardanus, le Grand Romain de la prophétie de Nostradamus,
concernant la venue du Grand Monarque aux temps de l'Apocalypse, dont
saint Rémi parlait en son temps à Clovis, Roi des Francs,
lors de son baptême. Suivant J.P. Clébert, historien
de la Provence Mystérieuse, Dardanus en sa Théopolis
attendait déjà la venue de l'Apocalypse, et dans cette
prévision, faisait construire dans les forêts de Mélan
une Arche Volante en bois de hêtre, une Nef Volante qu'il nomme
la Jérusalem Céleste, qui doit le conduire vers cet
Autre Monde de l'Espace dont Jean parle en ces termes: " Mon royaume
ne fait pas partie de ce Monde " (XVIII-36). Pour Dardanus le raisonneur,
ce monde ne pouvait être que quelque part vers les étoiles.
Cependant, par les origines de son épouse qui était
une princesse gauloise, il aurait dû savoir que cet Autre Monde
n'est autre que celui des Druides: le Cidh. Quant à notre monde,
il n'est que celui de l'illusion permanente où tout se dissout
inexorablement dans le gouffre insondable du Temps qui passe Ð je
précise que le mot Cidh se traduit par Paix éternelle.
Autrement dit: la réalité sur laquelle débouche
le TOMBEAU VIDE, pour y accéder, il n'est nullement besoin
d'O.V.N.I., seulement d'avoir en Soi une confiance absolue. Mais où
donc se cache l'invisible Théopolis ? Le " Locus Cui Nomen
Théopolis Est " dont nous parle l'inscription de Pierre écrite
? "Claudius Postumus Dardanus, homme illustre, revêtu de la
dignité de Patrice, ex-consulaire de la province viennoise,
ex-maître des requêtes, ex-questeur, ex-prêteur
des Gaules, et Nevia Galla, noble et illustre dame, son épouse,
ayant fait couper les flancs de la montagne de chaque côté,
ont procuré un chemin viable au lieu dont le nom est Théopolis,
lieu qu'ils ont fortifié par des murailles et des portes. Le
travail, fait dans leur propriété particulière
et destiné néanmoins par eux à servir à
la sûreté de tous, a été exécuté
avec l'aide de Claudius Lepidus, compagnon et frère du susdit,
ex-consulaire de l'empire. Afin que leur sollicitude pour le salut
de tous et un témoignage de la reconnaissance publique pussent
être montrés par cette inscription." LOCUS étant
le maître mot pour la compréhension de cette énigme.
Le très grand et regretté archéologue Fernand
Benoît, dans son étude consacrée à la crypte
en triconque de Théopolis (Roma 1952), écrit sans ambiguïté
"la chapelle de ND de Dromon, s'élève sur le site de
Théopolis". Qui n'a vu le rocher du Dromon dans la clarté
blafarde d'un crépuscule nébuleux et livide d'hiver,
ne peut prétendre pénétrer dans la ronde sans
fin de ceux qui osent interroger les Archives des Temps Passés.
Fantastique menhir, colossal autel des sacrifices, observatoire de
l'infini, Tremplin pour le Grand Saut vers les Plaines des Chasses
éternelles, Vaisseau de Pierre dont la proue laboure inlassablement
l'Océan Cosmique, nombreux sont les épithètes
pouvant illustrer notre Fabuleux Rocher. Impassible, tel le Sphinx
d'égypte aux portes du désert, il pose un éternel
et angoissant défi à ceux qui tentent de percer ses
secrets, de déchiffrer ses mystères. Depuis les Temps
les plus lointains où ... (ARTICLE COMPLET SUR
ABONNEMENT).
Roger Corréard
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